Lutte à Radio France pour l'emploi et le Service Public !

Depuis lundi 25 novembre, les salarié-e-s de Radio France sont en grève ; leur direction a annoncé un plan social drastique et veut supprimer 300 postes.

Tous les services sont concernés : l’information, la production d’émissions originales, les antennes nationales et locales (notamment de FIP et France Bleu), les postes d’accueil et de gardiennage, le choeur et les orchestres...

Et, pourtant, Radio France se porte bien. Les mesures d’audience montrent que les radios du service public n’ont jamais été autant plébiscitées : France Inter, confirmée première radio généraliste, audience en hausse pour les stations spécialisées, sans compter la reconnaissance du travail de terrain des antennes locales de France bleu et FIP.

La direction amenée par Sibyle Veil, aux ordres d’un gouvernement obsédé par la doctrine des économies et violemment anti-service public, ne tient aucun compte de l’opposition de l’ensemble des syndicats de Radio France à ce plan absurde.

Comme dans tous les services publics, la seule visée est de détruire ce qui marche et devrait encore être amélioré, au service de toutes et tous.

Comme dans tous les ministères, Franck Riester fait de la com’ mais fait appliquer la politique de suppressions de postes, sans compter les contrats précaires non pérennisés : près de 10% des effectifs à Radio France, avec abandon des missions.

Comme partout où la casse du service public et de l’indépendance face aux grands groupes est à l’oeuvre, la CGT exige le maintien du financement de l’État, le retrait du plan social et l’arrêt du plan de « réorganisation ».

Avant la mobilisation du 5 décembre, les signaux sont au rouge dans les entreprises où les méthodes managériales sont dénoncées : le gouvernement devrait l’entendre !

Pour suivre la grève, vous pouvez : écouter : R2D RadioDedansDehors sur #SoundCloud
et #AGradiofrance en direct sur Facebook live : m.facebook.com/CGT.Radio.France

Soutien de la CGT

Montreuil, le 26 novembre 2019