Les enjeux d'une fin de vie dans la dignité, l'avis de Michel Katchdourian

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

 
 
La loi qui concerne la fin de vie dans la dignité n’est pas appliquée pour des raisons financières depuis 25 ans.
 
 
La réduction des dépenses de santé remboursées par la sécurité sociale, pour in fine transférer les 700 milliards de budget global , santé, famille, retraite, accident du travail, perte d’autonomie, vers le capital est toujours le combat principal du MEDEF et des néolibéraux.
 
 
Les Macroniens en difficultés politiques et en échec sur le plan économique et social nous font un nouveau coup de Jarnac en dépassant le curseur vers un débat sociétal.
 
 
Prenons la balle au bond pour exiger des moyens pour les hôpitaux, la sécurité, social, l’emploi et la formation. Il ne faut surtout pas se laisser embobiner par la sémantique des communicants de l’Élysée et des cabinets privés, grassement rémunérés. La majorité des soignants et des travailleurs sociaux ont bien pigé qu’il y avait un truc dans ce numéro de bonneteau et de bonimenteur réunis.
 
 
Déjà un communiqué commun rassemble très large en réaction de l’annonce du Président Macron sur le projet de loi qui devrait être discuté en Avril 2024 juste avant les élections Européennes comme par hasard !
 
 
La situation sur la fin de vie concrètement : Les Ardennes, les Pyrénées-Orientales, ou encore la Corrèze : tous ces départements sont dépourvus d'unité de soins palliatifs. Les malades sont pris en charge par des équipes mobiles ou à l'hôpital dans un service non spécialisé. Une prise en charge dégradée, n'étant pas à la hauteur des traitements dont pourraient bénéficier les malades. "Certains soins ne pourront pas être forcément faits et l'expertise ne sera pas forcément bonne. Pour la douleur, nous utilisons des antalgiques mais certains ne sont maîtrisés que dans les CHU", regrette Olivier Polidori, médecin dans une équipe mobile de soins palliatifs dans l'Indre.
 
 
Actuellement, deux tiers des Français n'ont pas accès à ces soins et 21 départements en sont toujours totalement dépourvus.
 
 
Deux tiers des Français n'ont pas accès à ces traitements et seulement 30% des patients dans le besoin de ces soins peuvent en bénéficier selon les professionnels de ce secteur.
 
 
En France, 7.500 lits sont consacrés à la prise en charge des personnes en fin de vie. Cela représente 2,8 lits pour 100.000 habitants. Il faudrait au moins 5 lits pour 100.000 habitants pour répondre aux besoins.
 
 
Publié sur la page facebook de Michel Katchdourian

Publié dans santé, Politique nationale

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