2005-2015 : les 10 ans du «NON» à la constitution européenne présent au "Forum européen des alternatives" les 30 et 31 mai à Paris
«L'Alliance contre l’austérité et pour des alternatives», sera au coeur du Forum européen des 30 et 31 mai à Paris.
10 ans après le NON majoritaire au traité constitutionnel, piétiné par Sarkozy relayé ensuite par Hollande, nous serons des milliers présents pour affirmer que le sens de notre combat n'a pas changé. Le peuple français a eu raison il y a 10 ans de dire NON, tous les évènements qui ont eu lieu en Europe depuis démontrent ce que nous avions annoncé.
Une camisole de force a été placée sur les peuples d'Europe pour leur imposer des reculs sociaux et démocratiques sans précédents. Au nom de la crise, au nom de la dette, tout est fait pour abaisser la réponse sociale, générer le chômage et la pauvreté alors que les mêmes continuent de s'enrichir. Le terrible crise sociale que traverse l'Europe générée par l'austérité conduit à des crises aussi terribles aux plans économique, financier, démocratique, nstitutionnel et politique.
Jamais en 10 ans, les inégalités, le chômage n'auront autant progressé au sein de cette Europe libérale. Les Etats ont été mis sous la coupe des marchés financiers et des banques qui imposent leur loi contre les peuples et au service des grands multinationales. Les gouvernement qu'ils soient socialiste, social libéral, de droite se sont pliés, pour certains malgrè leurs constitutions, et n'ont pas hésité à les piétiner avec l'implication des institutions internationales comme le FMI et sous la surveillance des Etats Unis. La Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, la France sont les exemples les plus marquants.
Ces derniers années, éclairés par l'expérience, des luttes plus nombreuses s'organisent pour combattre cette super austérité, redonner espoir, ouvrir les portes à des alternatives et tracer le chemin d'une issue à la crise. Le monde syndical avec la CES est présent dans ces combats comme de nombreux syndicats nationaux telle que la CGT dans notre pays.
Au plan politique, émergent des forces radicales de gauche qui résistent et agissent pour changer les choses chez eux et en Europe. Sinn Fein en Irlande, Die Linke en Allemagne, Isquardo-Unida et Podemos en Espagne, Syriza en Grèce, le Front de Gauche en France alors que les partis socialistes s'écroulent et que les droites se durcissent en s'appuyant et en promotionnant l'extrême droite.
La victoire de Syriza en Grèce en janvier dernier, celles de Podemos aux municipales espagnoles confortent ces forces du changement en Europe. Il est urgent qu'elles se rassemblent, se solidarisent et agissent ensemble pour imposer par la lutte et la gestion du pouvoir de vraies alternatives et la paix menacée au sein même de l'Europe avec l'Ukraine.
C'est tout le sens de l'initiative prise par le PCF et le PGE, les 30 et 31 mai sur la place de la République à Paris. Tout ce que la gauche européenne compte de forces pour construire une «alternative» sera présent pour débattre «Europe et austérité».
Ce «Forum européen des alternatives» marquera, pour cette gauche qui a dit «non» au traité constitutionnel européen, le 10e anniversaire du référendum français. Outre les Français (le Front de gauche Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et Clémentine Autain, l’écologiste Emmanuelle Cosse), des personnalités de Syriza (Grèce), Die Linke (Allemagne) ou du Sinn Fein (Irlande) ont déjà donné leur accord.