Fabien Roussel annonce 250 mobilisations contre la vie chère dans les 15 jours

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Le secrétaire national du Parti communiste, invité vendredi soir 6 octobre sur RTL, a annoncé de nombreuses manifestations contre l'inflation, la vie chère et pour l'augmentation des salaires et des pensions. C'est l'urgence des communistes !

 

Après avoir appelé à prendre des initiatives en direction des stations-services ou des préfectures, Fabien Roussel annonce de nombreuses mobilisations contre la vie chère. "Dans les 15 jours qui viennent, à peu près 250 mobilisations se dérouleront dans 250 villes", a déclaré le se.crétaire national du Parti communiste

 

"Pour que dans toute la France, la colère monte auprès des préfets, des sous-préfets, mais aussi des enseignes de grande surface ou d’essence, parce que ça ne peut pas durer", a réaffirmé avec conviction Fabien Roussel, qui a appelé les Français "à envahir les stations-service et les grandes surfaces". Il avait aussi appelé "à se rassembler devant les préfectures, et même les envahir si nécessaire"

 

"J’ai utilisé ce mot (envahir) pour faire réagir la Première ministre, j’ai eu un échange vif avec elle. Je lui ai fait part de ma colère sur ce que les Français me disent sur le pouvoir d’achat. Nous avons décidé de maintenir ces mobilisations devant les préfectures, je dis bien devant", a-t-il assuré. "À un moment donné, ça va craquer, il faut qu’on l’entende de partout. L’objectif n’est pas que ça dégénère, c’est que le gouvernement entende", a dit le secrétaire national du PCF, présent vendredi à un 1er rassemblement contre l'inflation, devant la sous-préfecture de Lens.

 

Si le gouvernement a refusé de calquer l'augmentation des salaires sur l'inflation, il a du sous la pression annoncer que les pensions complémentaires des ex-salariés du privé seront revalorisées de 4,9% à compter du 1er novembre, au niveau de l'inflation. 

 

"Ça va dans le bon sens, je ne dis pas qu’il n’y a rien qui bouge, mais on voit bien que si on n’élève pas la voix, on ne se fait pas entendre", a estimé Fabien Roussel. "Je crains le pire, je crains des émeutes de la faim, je crains des coups de colère qui ne seront pas maîtrisés et qui pourraient dégénérer", estime le secrétaire national du Parti communiste. 

 

A suivre

Publié dans Social, Politique nationale, PCF

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