Sondage : nouveau recul de Macron et de Borne !

En octobre, dans le baromètre Elabe, seuls 27 % des Français feraient confiance au chef de l'Etat pour affronter les problèmes qui se posent au pays.  Soit encore une baisse de 1 point par rapport à septembre.

Cela fait sept mois consécutifs, depuis la réforme des retraites, que Macron est sous la barre des 30 %, c'est assez bas, souligne Bernard Sananès, le président d'Elabe. Il ne parvient pas à inverser la courbe.

Deux sujets remontent et viennent s'ajouter aux retraites. Il y a l'inflation et l'absence de mesures concrètes pour les salaires et les pensions. « Les prix flambent », « c'est tellement cher », la « souffrance économique », sont des thèmes nombreux chez les sondés. Il y a aussi le sujet de l'immigration plus fort que la sécurité.

Ce sont les deux sujets qui jouent dans l'érosion de la cote de confiance de Macron auprès des retraités. Si elle est supérieure à celle observée chez l'ensemble des Français, à 33 %, elle a perdu 6 points en 3 mois. Le président de la République voit aussi sa cote de confiance baisser plus fortement dans les villes moyennes et les petites villes.

Dans ce sondage, les électeurs du premier tour de la dernière élection présidentielle, 77 % le soutiendraient encore.

Selon ce sondage, aucune action ou mesure ne serait portée à son crédit. A force de parler de tout, pas grand-chose lui est attribué. Depuis la rentrée, Macron parle de tout, de la venue de Charles III en passant par celle du pape, l'indemnité carburant, la Constitution, la planification écologique, les brigades de gendarmerie, Lampedusa…

E. Borne pâtit des conséquences de l'inflation et surtout du fiasco de sa proposition sur la vente à perte du carburant. Avec 23 % de cote de confiance - en baisse de 1 point sur un mois et de 3 points sur deux mois -, la 1ère ministre atteint son niveau le plus bas (22 % en avril et en mai dernier). Elle devient même minoritaire auprès des électeurs de second tour de Macron à la dernière présidentielle. Sur les carburants, « l'Etat ne fait pas assez d'effort », disent les sondés.

Elle enregistre, note Bernard Sananès, une baisse importante (-5 points) auprès des professions intermédiaires et des classes moyennes.

Sources les Echos