André Chassaigne interroge le ministre de l'économie à propos des Constructions navales et industrielles de la Méditerranée

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

André Chassaigne interroge le ministre de l'économie à propos des Constructions navales et industrielles de la Méditerranée
André Chassaigne interroge le ministre de l'économie à propos des Constructions navales et industrielles de la Méditerranée
 
Question publiée au JO le : 05/01/2021
 
M. André Chassaigne interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation de l'entreprise. (CNIM)
 
Constructions navales et industrielles de la Méditerranée est un groupe industriel côté en bourse qui participe notamment aux programmes de la fusée Ariane, de l'ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), de l'armement des sous-marins, des énergies renouvelables et de traitement des déchets. Par sa compétence, cette entreprise de près de 600 millions de chiffre d'affaires en 2019 est indispensable au maintien d'une certaine souveraineté industrielle.
 
Malheureusement, elle connaît de graves difficultés suite à la défaillance en 2019 d'un sous-traitant anglais, lui-même victime d'un autre partenaire.
 
Le 23 juin 2020, le tribunal de commerce de Paris a validé un protocole de conciliation destiné à sauver l'activité industrielle. La vente du siège parisien de l'entreprise a été décidée et le protocole de conciliation a été signé avec un pool bancaire, l'actionnaire industriel historique, et l'État, afin de dégager des fonds d'urgence.
 
Or, il est aussi prévu la « découpe » de CNIM avec la cession à des tiers investisseurs des quatre pôles d'activité.
 
Alors que les commandes enregistrées sont en forte hausse, les syndicats de CNIM Group dénoncent cette politique de démantèlement à des groupes, qui aurait des conséquences dramatiques pour les 2 600 salariés de l'entreprise. Au regard des enjeux humains, sociaux, industriels et de souveraineté industrielle à défendre sur le long terme, l'État doit assumer son rôle en apportant un financement, éventuellement par l'intermédiaire de la Banque publique d'investissement (BPI), ou en nationalisant CNIM.
 
Il l'interroge sur les actions et réponses qu'il pourra apporter sur sa stratégie industrielle et sur l'avenir des salariés des Constructions navales et industrielles de Méditerranée.
 
 
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