Ils ne veulent pas du Pass sanitaire. Ils le crient haut et fort dans la rue !

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Ils ne veulent pas du Pass sanitaire. Ils le crient haut et fort dans la rue !

Les mobilisations contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale ont réuni 161 000 personnes, samedi. Davantage que le 17 juillet.

Organisées samedi dans de nombreuses villes, les mobilisations contre les mesures sanitaires décidées par Emmanuel Macron et le gouvernement ont été plus fournies ce week-end. Au total, elles ont réuni 161 000 personnes, dont 11 000 à Paris, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, contre 114 000 la semaine précédente.

Les cortèges ont à nouveau été hétéroclites, mêlant gilets jaunes, antivax convaincus, sympathisants d’extrême droite ou encore des manifestants s’inquiétant d’éventuels effets à long terme du vaccin, des inégalités d’accès aux injections, comme de dispositions jugées liberticides.

À Lille, parmi quelques milliers de personnes, un aide-soignant vêtu de sa blouse blanche assure être là pour « défendre la liberté, défendre nos acquis que nous sommes en train de perdre ». « Nous ne sommes pas anti­vaccin, mais ce n’est pas un vaccin, c’est une expérimentation, on attend un retour d’expérience et on veut garder le droit du choix », ajoute-t-il, interrogé par l’AFP.

« J’ai 18 ans, je viens de passer mon bac et je n’ai pas eu le temps de me faire vacciner. Je n’ai pas pu vivre mes 17 ans à cause du Covid et, aujourd’hui, je me sens à nouveau exclu », explique, pour sa part, Moevai Barati à Marseille. Dans la cité phocéenne, des journalistes de France 2 ont, au cours du défilé, été pris à partie et violentés par quelques manifestants.

La chaîne a annoncé déposer une plainte. Après les étoiles jaunes, des comparaisons avec le nazisme ont également soulevé de vives critiques. L’extrême droite, de son côté, est toujours à l’affût. Si le RN dénonce le passe sanitaire, son ex-numéro 2, Florian Philippot, tente d’avancer ses pions. À l’origine d’un des rassemblements parisiens au Trocadéro, il a dénoncé un « apartheid » sanitaire.

Emmanuel Macron a réagi depuis la Polynésie

Mais certaines critiques exprimées dans d’autres cortèges recouvrent celles dont la gauche s’est fait écho durant l’examen du projet de loi au Parlement.

« Je suis là pour me battre contre la façon dont le gouvernement a procédé pour créer une fracture dans la société. Je suis éducatrice sportive, je n’ai pas envie de dire : “Toi tu rentres, toi tu ne rentres pas” », dénonce ainsi une professeur de judo interrogée à Lille, tandis que les élus de gauche ont fustigé le contrôle des citoyens par les citoyens instauré par le texte de loi.

Sont aussi mises en cause, à l’instar des déclarations de plusieurs syndicats, les possibilités de licenciement à défaut de passe sanitaire pour les salariés qui y seront soumis.

Loin de répondre à l’ensemble des objections, Emmanuel Macron, depuis la Polynésie où il est en déplacement, a estimé que la liberté « repose sur un sens du devoir réciproque », jugeant que le refus du vaccin, « ça s’appelle l’irresponsabilité, l’égoïsme ».

Julia Hamlaoui  Article publié dans l'Huamnité

Publié dans Luttes sociales, santé

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N
ok mais le papier ne donne pas la position du PCF, serait-elle honteuse ?
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F
Elle est claire, il y a d'autres articles de ce blog. Une déclaration du PCF et les interventions d'André Chassaigne.