2000 à la SAM ce jeudi !

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

2000 à la SAM ce jeudi !

2000 personnes présentes ce jeudi 4 novembre devant l’usine SAM à l'appel su syndicat CGT de l’usine avec le soutien actif des organisations de la CGT et du collectif Tous Ensemble pour le Bassin, des élus locaux, et d'autres  syndicats d'entreprises. C'est un réel succès !

La population était aussi présente avec l’association de commerçants et artisans qui avait appelé à fermer boutique en signe de solidarité.

La secrétaire CGT de l’usine, Ghislaine Gistau, a rendu compte de la rencontre avec le premier ministre lors d’un de ses déplacements à Figeac où Castex a du reconnaître à cette occasion une responsabilité de l’État dans la situation de la SAM !

Mais c’est pour aussitôt refiler la patate chaude à Renault. Le blocage viendrait d’une mésentente entre le directeur des achats de Renault et l’un des repreneurs potentiels qui avait reçu le soutien des acteurs du bassin de Decazeville.

Ghislaine Gistau a déclaré : « C’est inadmissible que la SAM et ses salariés soient pris en otages d’un problème de personnes, alors que nous avons un potentiel repreneur, soutenu par les collectivités ».

Renault et l’Etat doivent tenir leurs engagements respectifs au lieu de se renvoyer la balle. Ils ne voulaient pas d’autres repreneurs que le groupe espagnol CIE Automotive et ont écarté les candidatures du groupe Alty de Patrick Bellity et du groupe Trinquet. Ils doivent trouver un repreneur ! Et l’état ne peut pas s’exonérer du fait d’avoir écarté Alty dont le projet était viable, de ne pas lui faire bénéficier du plan de relance ni de l’accompagnement des collectivités : qu’est-ce que 7 millions d’euros au regard des 5 milliards donnés à Renault expliquent Ghislaine Gistau, Sébastien Lallier, David Gistau et Christine Cantaloube, représentants CGT du personnel.

Il n’empêche que la date butoir du 19 novembre est maintenu même si la présidente PS de la région Occitanie annonce vouloir faire encore reporter ce délai.

L'angoisse pour les salariés continuent. C’est au pouvoir d’accepter les revendications des salariés mobilisés tous ensemble et d'agir pour que très rapidement soient examinées, discutées et mises en oeuvre les solutions avancées par la CGT avec d'autres et l'appui des 2000 citoyens rassemblés jeudi.

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